La malice au fond des yeux
J'ai passé le week-end à faire mes travaux de déco, de 7 am à minuit, amoureusement encouragée de Lutin chéri, qui est allé faire une razzia au marché Jean-Talon. Tout y est passé : petits fruits des champs, charcuterie affriolante, admirables bahjis qu'on a consommé en quantité industrielle, viennoiseries, olives fourrées et ma foi très cochonnes, 2 bouteilles de ce nectar divin nommé le moscato d'asti, pis tellement de crabe des neiges que je croyais qu'il avait invité des amis.
Juste plein de bouffe-du-nec-le-plus-ultra pour m'encourager à ne pas déprimer parcque mes vacances commencent sous le signe du dur labeur. Mais je garde le moral parce que mes devoirs me plaisent, j'y exprime ma créativité et je suis fière du travail accompli. Mais 'sti que c'est difficile de travailler autant.
On a installé la grande table au salon, pour que je puisse travailler pendant "Tout le monde en parle". Je ne peut qu'être épatée par l'énergie de Janette Bertrand. Mais mon plus grand bonheur c'est de constater l'éclair de malice qui passe au fond de ses yeux lorsqu'elle affirme avoir dit à ses filles : "Peu importe l'âge, l'envie pour une femme, ça ne change pas".
- Guy A. de répondre : "Alors vous ne pourriez pas être avec un homme de votre âge (lire 82 ans)".
- Janette de rétorquer : "Ben non, je ne suis pas folle".
Ça alors, ça veut dire que... moi aussi, euh... au moins jusqu'à 82 ans ????
Vive la vie... et la bonne compagnie (wink Lutin) !