Contes Urbains - La licorne

La semaine dernière, j'ai eu mon baptême du rituel du temps des fêtes à la Licorne, la pièce les Contes urbains. J'le sais bien à chaque nouvelle saison que je ratais une occasion d'apprécier un joyau de la création théâtrale, renouvellé année après année. 15 ans que l'exercice nous est offert joyeusement par Yvan Bienvenue et son armée de scénaristes invités et comédiens incarnés.

Tel le petit Prince et l'aviateur, on m'a pris par la main et on m'a conté plein d'histoires. Des histoires réjouissantes où les textes et performances étaient d'égale qualité. Les mini-pièces se sont enchaînées en me faisant passer du rire (la patineuse est follement rafraîchissante) à de légères larmes (le gai est follement attendrissant). J'ai également été très touchée par le texte d'intro du programme signé Yvan Bienvenue, et j'aimerais le partager avec vous puisqu'il témoigne de l'essence qui anime la grande équipe des Contes Urbains.
«Nous sommes faits comme ça. Nous allons, petit bonhomme d'urbain, la tête à la rêverie bucolique, recueillir de chacun ses histoires du fond de sa petite boîte à contes. Une petite boîte à contes semblable à une boîte aux lettres rurale, munie d'un petit drapeau pour signifier qu'on veut dire quelque chose à quelqu'un; que quelqu'un veut nous dire quelque chose ! Un petit drapeau comme ceux qui annoncent le début de la course ou qui en confirment la fin. Un petit drapeau qui signale qu'on se rend. Un petit drapeau qui affirme qu'on ne se rendra jamais ! Quinze ans de Contes urbains, et vous êtes encore là ! »

Merci Yvan. On s'en souhaite encore beaucoup. En salle jusqu'au 19 décembre.