Sorcière tsé-tsé

Qu'on se le dise, je n'ai pas de vie jusqu'au 4 juin. Après 6 mois de travaux de déco, d'innombrables heures supplémentaires, je vaincrai, arrivant à bout de souffle, mais heureuse et délivrée à la ligne d'arrivée, celle des vacances bien méritées.

Mais d'ici ce temps-là, je me dois de refuser toutes les invitations, histoire de maximiser les heures ouvrables pour "livrer la job".

Ce qui aide, c'est que moi et le sommeil, on n'est pas très copains. SI ce n'est pas le cadran qui me réveille, c'est mon horloge biologique qui après un large 7 heures de sommeil se met à turlupiner haut et fort... Tût-tût-tût-tût...This is your wake up call !
Alors ce week-end, au fond Léon, je serai hautement productive. Je ferai mon plan d'aménagement, jirai chercher tous mes échantillons (peinture, recouvrement plancher, tissus and on) et si j'ai du temps, je commence ma perspective. Allez, au boulot !

Qu'on se le dise, c'est quand on pense avoir réglé notre emploi du temps au quart de tour que la vie se dépêche de nous faire une jambette ou deux... Outre une crevaison, un vol de selle et de son poteau (pffff... franchement!), je suis affublée d'un nouveau mal... La maladie du sommeil : je dors 12 heures d'affilée, je me couche à 22 heures... et y'a plus rien à tirer de moi... Pour quiconque me connaît un brin, vous savez combien incongrue cette phrase peut sonner : "J'ai dormi 12 heures cette nuit"...

Qu'on se le dise, je n'ai AUCUNEMENT planifié de sommeil supplémentaire à mon agenda ce week-end, Jesus! Faque si quelqu'un voit rôder la Sorcière Tsé-tsé, un coup de journal roulé bien serré et assené derrière la nuque fera bien l'affaire.
Grand merci à l'avance.