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Portion de vie
10 janvier 2008

Cashmere Mafia

Nous étions quelques happy few avant-hier midi conviées à un dîner d'anniversaire d'une collègue, mais non la moindre : Ze productrice senior, celle qui tire de la télécommande plus vite que son ombre.

Rien que dans un break-cigarette avec elle, on peut tout connaître de la programmation américaine, du nom des héros de chaque série, son excitation pour chacune des intrigues qui se nouent. Lorsque Ze productrice est débordée par le travail, elle punche le soir une demi-heure avant le début d'une émission, et fait vrombir son moteur pour être assise devant son écran pour n epas manquer le générique d'ouverture. L magnétoscope, le moins possible à moins d'y être vraiment obligée !

Mais toujours est-il que mardi soir, Ze productrice a capté dans son radar une toute nouvelle série, qu'elle nous a raconté avec moults détails, mais surtout avec beaucoup d'entousiasme. Ze productrice a un talent inné de conteuse. Nous étions suspendues à ses lèvres. Tous que nous étions (56 ans à 26 ans, donc générations confondues), nous n'avons pas hésité à faire la comparaison avec ZE série : ZE SEX IN ZE CITY...

Comment se faisait-il que nous avions manqué un tel happening ? Nous étions prêtes à payer le fort prix pour quiconque aurait eu l'idée judicieuse d'immortaliser les premiers moments de cette série sur une VHS. Nous n'avons pas eu besoin de faire des bassesses. Mercredi soir, quelques-unes d'entre nous avons pu se forger une opinion pour vrai, les 4 protagonistes étaient de retour en reprise. Ô moment de joie et de bonheur...

Toujours est-il que malgré une équipe ferrée, dont le producteur Darren Star, oui, oui, le producteur de IN ZE CITY... j'ai éprouvé un certain malaise. La comparaison est obligatoire, on nous la met dans le visage : 4 femmes highly fashionatas et leurs histoires de jobs, de famille et de relations. Le même angle quoi. Mais les filles évoluent, obviously, dans les hautes sphères du pouvoir, des responsabilités et du salaire. Et on en met plein la vue. Dear Lucy Liu déballe son nouveau sac Gucci avant d'aller affronter les défis de son nouveau poste d'éditrice.

Le rythme de la première émission est rapide, le temps qu'on campe un tant soit peu les personnages et leur univers. Et le tout évolue dans un environnement de luxe. Alors que Carrie Bradshaw était définitivement identifiée à la tendance "Modern Boho", on positionne les femmes de Cashmere dans un univers vraiment hollywoodien, qui manque un peu d'âme et d'humanité quant à moi, oû les valeurs semblent également évoluer dans le même sens : compétitivité et pouvoir. Le titre est très équivoque.

Ma déception provenait sûrement du grand talent de conteuse de ZE productrice qui m'avait déjà fait adôré le premier épisode, mais surtout je me suis imaginé dans une série de rendez-vous hebdomadaires avec mes 4 futures-nouvelles-meilleures-copines.  Le processus d'identification aux personnages ne s'est pas fait, tout au contraire de ceux dans SEX, mais cela n'est pas une raison pour bouder une nouvelle série qui me permettra au moins de sauver quelques deniers en achat de magazines de mode. Et laissons la chance aux coureuses, y'a toujours de la place pour de nouvelles copines.

cashmere1

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Commentaires
Z
2e semaine : j'ai donné la chance à la série de m'enchanter... C'est raté. On se désintéresse complètement de leurs histoires, les actrices jouent toutes sur le même ton... Ça sent le coup d'argent manqué. Désolée, ça prend de l'âme pour faire une bonne série.
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