Par une nuit blanche hivernale exceptionnelle

Ha que j'aimerais découvrir Montréal à titre de touriste. La vie culturelle est bouillonnante et souvent pas très chère... 5e édition de la nuit blanche, nous y étions ! Pas question de manquer ce rendez-vous culturel nocturne. Tellement populaire cette année, que les statistiques officielles stipulent que près de 5000 personnes ont pris d'assaut le centre-ville. Il devait y en avoir au moins 4599 à l'édifice Belgo, bondé et habité dans ses moindres recoins jusqu'à tard dans la nuit.


Centre d’exposition CIRCA

Grande mention à Marc Dulude dont les installations sont ingénieuses, ludiques et déconcertantes. Comme cette toile confectionnée avec des échantillons de bas de nylons ! C'est jusqu'au 29 mars, et ç'est un p'tit must.






Studio 303



La salle est bondée. Chic, des banquettes libres et on peut s'asseoir, pendant que tout près de nous le DJ-draguequeen déguisée en geisha anime la pause d'un set rococo. Tout le staff s'active à mettre en branle la prochaine performance, ça court, ça sue, ça boie dans une ambiance joyeusement débridée. Et puis tout à coup... Les breakers lâchent !

- Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhh, de geindre la foule en support au staff
- "no more power" de lancer notre DJ-draguequeen-geisha (prononcer paawouhar, d'un ton suave...
- "power to the people" de surenchérir notre DJ-draguequeen-geisha !!! We like him.

Et on assiste à la performance de vidéo-performance animées par 2boys.tv et Means to Move: Energy, Electric de Art Matters.


Y'a juste tellement encore beaucoup beaucoup de monde pour 2 h A.M. C'est grisant et surréel. La foule hétéroclite en profite. On se dirige à la galerie SAS car je ne veux absolument pas manquer l'expo "Small is beautifull" ou multiples artistes s'expriment sur des canevas pas plus grand que 20 po x 20 po... En bonus, Carlito Dalgeccio ainsi que Renata Morales.

On passe ensuite dans une salle ou les pièces au mur sont tricotées ou bedon suspendues et faites d'un restant de garden party!






La roulotte à l'extérieur était trop pleine quand nous sommes arrivés. Mais elle l'était autant avant de partir...








La nuit est douce, nous nous exilons à l'UQAM pour une performance de dance. Les danseurs sont à l'intérieur et nous les regardons dehors dans la cour intérieure. Magique.






Puis, il est près de 3 h, on a encore le temps de se rendre au centre de design de l'UQAM pour l'exposition H2O conçue par des affichistes italiens.



Pourquoi aller se coucher quand on peut aller voir Philippe B. dans le lobby de la Place-des-Arts ?
Philippe ne nous aura pas attendu, mais les Misteur Vallaire, de purs inconnus en ce qui me concerne, on réussi à mettre le feu aux poudres et j'ai même dansé, aux côtés d'un technicien tellement survolté qu'on aurait pu coire que sa mère le nourrissait aux super ball quand il était jeune... Moi, à votre place, j'irais télécharger l'album de Misteur Valaire - friterday night. Ils vous l'offre !

Après tant d'émotions fortes, on était même game de se farcir le petit déjeuner offert gratuitement au Complexe Desjardins dès 4h30, mais vu la file longue de 3 km en échange d'un misérable quignon de pain et bout de fromage, on s'est dit qu'on en avait eu rûdement pour notre argent. Et c'est connu, les meilleurs déjeuners, c'est à la maison qu'on les fait. Et z'êtes mieux d'être là pour la prochaine nuit blanche, c'est l'événement culturel de l'hiver.