Magnifique poudre blanche
© Johanne Denhez
C'est connu, dit, redit et surmâché, surtout depuis la tempête de samedi : on bat tous les records d'accumulation au sol de neige. Notre cardio ne se sera jamais aussi bien porté à force de pelleter autant, et nous aurons eu la chance de faire de longues marches et de s'extasier sur la beauté du paysage, ou de faire des sports d'hiver en masse.
Ouin, bon. On est dû pour passer à autre chose. Mais partout ou je passe, la déprime est presque générale, la hargne collective monte : "ça suffit là-haut. Stop la neige, fini, niet."
On le sait en plus, c'est ce sentiment collectif qui prévaut chaque période de l'année. On est fatigué de l'hiver. Mais, voyez-vous, mon peuple a la mémoire courte. Il chiale et rechiale de la même façon, bon an, mal an... "Bouhou, j'veux qu'il fasse beau", "Bouhou, j'veux plus voir de neige"... Bouhou...
Même si les conditions ont été plus extrêmes cette année, j'sais pas pour vous, mais moi, c'est ces gens-là qui irritent mes nerfs... Un peu de patience bordel. Le printemps comme vous le voulez, c'est au moins à la fin avril ! 'Till then, take a pill.
Mais je n'ai pu m'empêcher de rire aux larmes en lisant cette séance de chialage hivernal professionnel. Du grand cru !